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Un palais idéal

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Palais idéal du Facteur Cheval Il y a longtemps que j'avais envie de découvrir le Palais idéal du Facteur Cheval. Un peu plus de 30 ans lorsqu'au lycée un professeur de français, étonné de me découvrir lisant Les Chants de Maldoror (acheté 2 Francs à la Braderie de Lille!), m'a ouvert les yeux sur les mouvements culturels du 20è siècle et donné quelques clés. La peinture de Dali, Max Ernst, Magritte, la poésie d'André Breton, de Pierre Reverdy, furent les premières étapes d'un voyage qui n'a jamais cessé depuis. Je me suis ensuite intéressé aux grands agités tels Antonin Artaud, Henri Michaux, aux précurseurs du surréalisme tels que Tristan Tzara et Apollinaire. Un monde s'offrait à moi, de la peinture de Gustave Moreau aux peintres symbolistes, de Rimbaud à Claude Debussy, de Stravinsky à Gustav Klimt, des naïfs tels que le douanier Rousseau à l'art brut de Ferdinand Cheval ... En parcourant les rayons de ma bibliothèque, je me rends compte que